Activités

Qu'elles sont les autres activités de CINEvolution?

Redécouvrir la première séance de cinéma

                                            avec un authentique Cinématographe Lumière

C’est une chance fabuleuse de trouver un cinématographe en état de marche

que je refais fonctionnercomme en 1895.

 Nous organisons aujourd'hui des séances à la demande.

Pour réserver une séance: contactez nous ici

L'un des cinq seuls exemplaires

                         répertoriés dans le monde


                              

Projection de 15 films des frères lumière avec


 

   * le projecteur Lumières

 

   * un pianiste et son piano

      pour accompagner la vision  

 

   * un décors avec 50 places assises

      pour vous immerger totalement en 1895.


Nous nous occupons également des bulles

et de nourir vos convives sous forme de buffet.

The Reel - documentaire

Magnifiques souvenirs, belle collaboration historique, merci Jacques Haïk, merci aux merveilleux descendants pour votre contribution à l'histoire du cinéma !

Notre Studio B

Sound disign et production musicale

Organisation de conférences pour tout type de public,

 

Redécouvrez avec nous l'histoire du cinéma 

à travers les mémoires de Jean Pierre Verscheure

illustrés de nombreux extraits de films projetés dans le forme originale.


Découvrez ici quelques exemples de nos conférences   

 BONNE VISION !



Les premiers systèmes sonores , de l'étude à la numérisation. Une conférence Jean-Pierre Verscheure


L’histoire du cinéma sonore débute véritablement avec les premiers films dialogués qui marquent une transformation fondamentale du langage filmique. Une nouvelle forme de narration naît avec Le Chanteur de Jazz, et d’une manière plus significative encore avec L’Ange bleu ou Lights of New-York. A partir des équipements Vitaphone de la Western Electric de 1927 (le projecteur à disque, le premier haut-parleur de l’histoire du cinéma), jusqu’au système RCA Photophone mis au point pour Orson Welles en 1940, les sons du cinéma parlant seront présentés et diffusés dans leur forme originelle lors de cette conférence, ce qui permettra une comparaison inédite et spectaculaire des différents systèmes. Des premiers balbutiements des années Vingt à la Seconde Guerre mondiale, nous retracerons à travers ces projections la révolution sonore des techniques, ses implications pour l’industrie du cinéma et l’évolution des standards qui découlèrent de ces nouveaux procédés. Des appareils anciens et rarissimes seront exposés.



Cinémathèque Française


More soon , thank you for watching

INFORMATIONS GÉNÉRALES

–– La Cinémathèque suisse, partenaire de TECHNÈS, a inclus dans ses « Documents de cinéma » un lien vers le documentaire Quand les films étaient en pellicule. Ce film​ sur la pratique de la projection 35 mm est une façon de rappeler ce que fut l’activité du responsable technique dans la cabine d’un petit cinéma régional – en l’occurrence le cinéma La Bobine de la vallée de Joux, en Suisse. Il dit aussi la forte relation affective qui attache l’opérateur à l’histoire de « son » cinéma et à ses machines, quand cet opérateur est, comme Patrice Piguet, un micro-mécanicien passionné, désireux de garder vibrante la mémoire de la pellicule.


– Nous tenons à vous rappeler que vous pouvez suivre les activités du partenariat  sur Facebook et sur Twitter




ACTIVITÉS



– Deux chercheurs TECHNÈS de l’Université de Montréal se sont rendus au centre de restauration sonore Cinévolution à Mons, en Belgique, où Jean-Pierre et Laurent Verscheure leur ont exposé la genèse du projet et leur ont fait visiter les lieux. Ils ont pu assister à des projections dans une salle à l’acoustique étudiée pour la restitution optimale des sons et découvrir les appareils de lecture des différents procédés sonores conçus par Jean-Pierre Verscheure. Un pré-entretien et des repérages ont été effectués en prévision d’un prochain entretien filmé sur le travail de restauration sonore mené par Cinévolution.
 



– La nouvelle série éducative Connaissance du cinéma, conceptualisée par André Habib, professeur au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal, et produite par TECHNÈS en collaboration avec le Laboratoire multimédia (LaM) de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, est diffusée sur le Canal Savoir depuis le lundi 30 janvier 2017. Cette série qui plonge au cœur de la technique cinématographique se compose de six épisodes d’une durée de 27 minutes chacun et propose des rencontres entre des professionnels du monde élargi du cinéma appartenant à deux générations différentes.



Acquisition de la collection Jean-Pierre Verscheure

                par le Centre national de la cinématographie

21 novembre 2014


La Cinémathèque française collectionne des appareils depuis 1936 et en possède aujourd'hui plus de 4 000, dont certaines pièces uniques (issues par exemple du technicien anglais Will Day). Le CNC, de son côté, a rassemblé depuis 1969, grâce notamment à l'historien et conservateur Jean Vivié, plus d'un millier de pièces extrêmement intéressantes. Les deux ensembles ont fusionné en 1997 mais présentaient encore des lacunes sur plusieurs sujets (son, objectifs de projection). L'acquisition par le CNC des appareils réunis par le collectionneur belge Jean-Pierre Verscheure vient en grande partie les combler.



Professeur à l'INSAS (Bruxelles), Jean-Pierre Verscheure collectionne depuis 1972 tout ce qui concerne le spectacle cinématographique, et plus particulièrement les projecteurs, les systèmes sonores, les objectifs de projection, les documents techniques. La grande particularité de cette collection et ce qui en fait la distinction, est la conséquence d'une démarche visant à rassembler les équipements qui témoignent de l'évolution des techniques et des procédés directement liés à l'évolution du spectacle cinématographique, qu'il s'agisse de projecteurs, d'objectifs, de systèmes d'amplification, de haut-parleurs, d'anamorphoseurs, de sources de lumière, de systèmes Dolby, etc.


Jean-Pierre Verscheure a débuté dans l’industrie du cinéma dès la fin de ses études de technicien en électromécanique, en électronique et en télévision industrielle. Il s’oriente rapidement vers les techniques cinématographiques et commence une carrière professionnelle au Studio L’Équipe (Bruxelles) qu’il poursuivra ensuite chez Codeltec, filiale Belge de la Western Electric (Westrex). Il entre ensuite à l’INSAS comme professeur et dispense des cours de projection cinématographique, d’enregistrement sonore pour son optique, d’histoire des formats ainsi qu’un cours sur les standards de finalisation image et son (argentique). Afin de poursuivre ses études dans le domaine de l’évolution des formes de spectacles cinématographiques, il fonde en 1994 Cinévolution, un centre d’études et de recherches dans lequel plus de 70 installations sonores ou visuelles ont pu être restituées, permettant de présenter les films dans leurs conditions de projection d’origine.


Sa collection accumulée au fil du temps, soigneusement choisie et entretenue, riche de 700 pièces, contient des éléments rarissimes :


  • Un projecteur 35 mm sonore avec son lecteur de disque de type Vitaphone
  • Plusieurs haut-parleurs Lee de Forest (1922), Tobis (1930), RCA (1939) et Voice of the Theatre (cinq exemplaires différents, 1954-1977)
  • 22 équipements pour systèmes sonores à pistes magnétiques
  • Une collection de projecteurs 35 mm muet de la période 1897-1930 (projecteur AEG avec colonne sonore de 1929, Siemens Klangfilm, Simplex, Century Westrex et de nombreux Ernemann, deux projecteurs sonores Nitzsche)
  • Un projecteur Todd-AO 70 mm de 1955
  • Toute la gamme des processeurs Dolby
  • Une collection de lecteurs de son optique de toutes les époques
  • Des systèmes d’amplifications monophoniques et stéréophoniques Perspecta Sound, Dolby, jusqu’aux premiers procédés numériques
  • Du matériel de cabine
  • Une collection d’objectifs anamorphoseurs scope Chrétien, Panavision, Dyaliscope, etc.
  • Une panoplie des objectifs de projection 35 mm, 70 mm, Scope ou Todd-AO et les objectifs pour la 3D
  • Un ensemble d’équipements spécialement conçus pour les procédés 70 mm, Todd-AO et assimilés (Cinerama 70, D-150, Ultra-Panavision, Cinémiracle)
  • Des disques, des archives, etc.




La pièce la plus remarquable est l’énorme et rarissime haut-parleur Vitaphone de 1927 équipé de deux moteurs à chambre de compression, les célèbres Western Electric 555W Receiver de 3 watts chacun. Le brevet de ce grand pavillon en bois est déposé aux Etats-Unis le 4 août 1926, soit deux jours avant la première de Don Juan au Warner Theater à New York, où ce nouveau type de haut-parleur fut utilisé pour la première fois. Cet appareil d’une grande rareté fonctionne admirablement et procure, à l’écoute, beaucoup d’émotion et de renseignements. Il n’existe aucun autre exemplaire du haut-parleur Western Electric dans une collection publique européenne, à part, désormais, celui de la collection Verscheure conservé à Paris. Même le Museum of Moving Image de New York n’en possède pas d’exemplaire. Cette pièce exceptionnelle vient donc rejoindre les collections du CNC et de la Cinémathèque française, qui comprenaient déjà quelques systèmes Western Electric très rares : un double lecteur de disque D-86 850 ayant fonctionné à l’Olympia en 1930, des micros, un amplificateur, une belle collection de disques originaux RCA, MGM, Victor Talking, United Artists, Forest, Paramount… À noter que Jean-Pierre Verscheure a trouvé également le petit haut-parleur Western Electric à chambre de compression, destiné cette fois au projectionniste en cabine. Une photographie ancienne montre la taille de ces deux appareils mythiques.




Pourquoi conserver tous ces appareils ? Pour une archive filmique et un musée du cinéma, toutes ces machines constituent une « galerie de l’évolution » du cinéma presque complète et quasiment unique au monde. Pour les cinémathèques, il s’agit d’un trésor précieux et utile. En effet, seules l’étude et la parfaite connaissance des procédés anciens permettent de respecter au mieux, dans le cas de la restauration d’un film, les volontés de l’auteur. Par exemple, Marcel Pagnol et Orson Welles ont développé pour Marius et Citizen Kane des systèmes sonores particuliers ; Alfred Hitchcock a utilisé pour L’Homme qui en savait trop des effets acoustiques spécifiques. La collection Verscheure contient notamment, outre le matériel Vitaphone, le haut-parleur Tobis du film de Pagnol, le haut-parleur et les amplificateurs RCA du film de Welles et les matériels Perspecta Sound d’Hitchcock.




Une récente conférence de Jean-Pierre Verscheure, avec les appareils de sa collection, a consisté à projeter ces trois films avec les haut-parleurs originaux. C’est ce type d’expérience qui peut nous permettre de retrouver d’une façon précise, en cas de restauration, les effets visuels et acoustiques à respecter. L’effet de surprise a d’ailleurs été total auprès des spectateurs de la Cinémathèque car les sons d’origine, diffusés par le matériel de l’époque, étaient excellents et tout à fait particuliers. La projection de la séquence sonore de The Wedding March (Erich von Stroheim, 1928) avec le disque original, lu par la platine de type Vitaphone et diffusé par le haut-parleur Western Electric, fut un moment historique, dans tous les sens du terme !




Ces recherches archéologiques sont fondamentales à l’heure du numérique, de la disparition progressive des méthodes argentiques, des restaurations parfois peu respectueuses des films anciens. Tous ces appareils réunis peuvent désormais servir d’étalons pour restaurer en numérique les films argentiques tout en gardant à l’identique leurs spécificités et particularités techniques et artistiques originelles. Tous ces systèmes en état de marche peuvent en effet être modélisés, de façon à en garder la mémoire sous forme numérique. Il est d’ailleurs à noter que Jean-Pierre Verscheure, grâce à ses vastes connaissances techniques, vient de créer à Mons, avec son fils Laurent, un centre de restauration du son unique au monde (baptisé Motion Picture Soundtrack Restoration Center). Ses premières expérimentations ont permis, par exemple, la restauration d’un son Gaumont-Petersen-Poulsen provenant de la Cinémathèque, avec des résultats étonnants.




La politique de collecte, de conservation et d’expérimentation de la Cinémathèque française et du CNC est une action concrète pour mémoriser et sauvegarder les nombreuses phases de l’incroyable rapidité de l’obsolescence des techniques, argentique et numérique. Les collectionneurs nous aident beaucoup dans cette mission, surtout lorsqu’ils sont aussi érudits qu’un Jean-Pierre Verscheure

“Lors de ma première visite au Vietnam, j’ai été choqué en découvrant l'état de détérioration avancée des bobines conservées par le Studio national des Films documentaires et scientifiques. Si une action n’avait pas été entreprise, toutes ces bobines auraient été perdues à jamais dans les 15 ans à venir”, a souligné Jean-Pierre Verscheure lors d’une conférence de presse consacrée le 3 avril à Hanoi à la mise en valeur des archives du Studio national des Films documentaires et scientifiques du Vietnam.

Pour l’heure, plus de 12.000 bobines de films et 3.000 bandes et disques enregistrant de grands moments de notre pays dans la guerre ainsi que dans la période du Dôi moi (Renouveau) sont conservés par notre studio, a indiqué Mme Pham Thi Tuyêt, son directeur. Depuis que le lancement de ce projet en avril 2014, près de 4.000 bobines de films ont été restaurées et conditionnées pour leur conservation.

Des milliers de bobines de films vietnamiens ont été restaurées et sont bien conservées grâce à l’assistance de la Délégation Wallonie-Bruxelles dans le cadre de sa coopération avec le Vietnam.

Conférence de presse sur la mise en valeur des archives au Studio national des Films documentaires et scientifiques du Vietnam, le 3 avril à Hanoi.



En avril 2013, la visite officielle au Vietnam du ministre-président de Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte avait mené ce dernier à la découverte du Studio national des Films documentaires et scientifiques du Vietnam, où il a pu constater que la conservation des archives laissait à désirer.

Il avait alors décidé de financer une expertise pour faire un état des lieux et évaluer l’investissement nécessaire pour pallier cette situation. C’est l’expert de renommée internationale Jean-Pierre Verscheure qui est venu travailler avec le Studio en août 2013 pour procéder à une évaluation des travaux à accomplir. Le rapport de mission qu’il a établi a permis au Studio d’obtenir par la suite les moyens d’une restauration d’envergure.

Du 30 mars au 3 avril 2015, Jean-Pierre Verscheure a effectué une nouvelle mission pour le suivi de la restauration de ce patrimoine audiovisuel du Vietnam, ainsi que pour dispenser une formation à l’équipe du Studio.

Comment vous aider?           

                                       J'ai besoin d'une  RESTAURATION,

          d'un MIXAGE ou d'un MASTERING

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